Vernissage mardi 19 janvier à 18h30
Daniel Van Cutsem ne compte ni ses traits ni les tours de l’horloge.
Il s’évanouit. Il s’évapore dans un monde dont lui connaît seul les chemins. Avec ses burins, il ouvre des portes et fait parler le bois, la pierre, le vent dans les branches d’arbres tordues.
Artiste ? Il n’aime pas trop le mot. Il se verrait plutôt l’artisan de ses pensées qu’il fouille presque avec indiscrétion.
La technique est devenue sa copine, ils se partagent de belles tranches de vie. Il l’écoute parler à ses doigts et elle le laisse, libre, devant sa montagne de projets. (Philippe Franck Rosselli)
Dans ce siècle où tout va si vite, j’éprouve le besoin de vivre « à contretemps », et la tapisserie étant un travail de longue haleine, la retrouver tous les jours pendant des mois à divers stades de son évolution correspond tout à fait à mon tempérament. Tisser m’apporte un bonheur intense, une joie physique : jouer avec les matières, marier les couleurs, toucher la laine, les fibres, les mélanger et voir apparaître soudain une forme et continuer inlassablement jusqu’à l’aboutissement de la tapisserie : interpréter le carton ou bien dépasser le projet et voyager en tissant, se laisser surprendre dans les méandres de cet art.
Maitriser les gestes anciens et dépasser la tradition dans une démarche contemporaine et novatrice. (Élisabeth Roux)
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