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Exposition : Féminin Pluriel


Femmes inventives, créatives, sensibles, gaies, Libres, Elles nous offrent la fraîcheur de leur imaginaire, La richesse de leur inspiration, En hommage à toutes les femmes méprisées, contraintes, violentées, Aux femmes fantasmées, désirées et violées, Empêchées d’être elles-mêmes, Pour toutes les femmes qui résistent et se battent pour leurs droits, venez découvrir la diversité des univers colorés d’Agnès Balaÿ-Mottelet, de Françoise Houze, de Justyna Jedrzejewska, de Marie-Odile Steck et de Sylvie Van-Haeken.



Vernissage : lundi 06 février à 18h30

Soirée lecture « Paroles de femmes » : mercredi 08 mars à 18h30 à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Ces deux temps forts auront lieu en présence des artistes. Découvrez le parcours des artistes de cette exposition. Agnès Balaÿ-Mottelet : « Après des études littéraires classiques, ma carrière a été quelque peu éclectique : éducatrice de jeunes enfants, institutrice en classes maternelles et depuis presque 20 ans musicienne intervenante en milieu scolaire pour le conservatoire départemental Ardèche Musique et Danse (AMD). Parallèlement, j’ai toujours partagé mon cœur et mon temps entre musique et peinture. Mon travail est généralement peuplé de personnages et animaux improbables. Je suis essentiellement autodidacte et peins depuis l’adolescence  par gourmandise, avec un petit passage aux Beaux-Arts de Lyon (cours du soir).  Mon univers est certainement influencé par mes lectures : la bande dessinée, le cinéma et les petites histoires qui me trottent continuellement dans la tête et sous la plume. La vie est tellement pleine de surprises ! Un vrai roman feuilleton ! Sur toile je peins à l’huile, et sur papier, acrylique ou gouache sont reprises aux pastels secs, fusain ou stylo pour le côté incisif du graphisme. J’aime convier les couleurs en fanfare à cette danse des images ainsi que le grotesque qui redonne tout son sens à la réalité. »

Françoise Houze : « Mon travail est comme une symphonie picturale dont les formes, les couleurs, les lumières sont les artisans d’une musique… Œuvres souvent de très grand format (2,40 m x 1,60 m…), toiles libres, sans châssis, accrochées sur des murs blancs de pierres ou dehors… de la matière au signe, elles parlent au toucher autant qu’à la vue. J’attache une importance essentielle au « support », la toile sur laquelle je vais appliquer des couleurs est tout d’abord travaillée, pétrie, enduite, découpée, rapiécée, on y trouve des superpositions de diverses toiles, collées, accrochées… Je suis très attentive à la lumière, et la matière est pour moi primordiale. »

Justyna Jedrzejewska : « Depuis mars 2016 je suis membre du Collectif de Château de Verchaüs à Viviers en Ardèche. Mon parcours et mon travail commencent par le dessin. Gravures en taille douce (aquatinte, aquaforte, pointe sèche) et en bois sont inspirées de mes dessins et croquis. C’est le corps qui est au centre de mes inspirations. Dans les creux des bols, tasses, saladiers en porcelaine et en grès on retrouve aussi des corps, des visages, ainsi que des textes. L’autre inspiration pour la décoration des bols est la nature, des feuilles imprimées sur des parois. La recherche des émaux s’ajoute à la finition de mes objets utilitaires. »

Marie-Odile Steck : « Un jour, petite, c’est dans la « caisse à clous » que j’ai trébuché ; ce fut ma « grande école ». Depuis lors je bricole avec passion. J’ai côtoyé le zinc, le bois, la peinture, la mosaïque, les décors de rue, et costumes de carnaval, les chapeaux électriques… Puis la pâte de papier s’est pointée. Le journal et ses faits divers et d’été, mouillé, bouilli, collé, « mâchouillage »  des nouvelles du monde, pour me donner de mes nouvelles et de celles du monde. Papier sacrifié pour donner corps à mes images, métaphores, bavardages pétris, en un petit peuple humain ou fantasmagorique, pétri-nu, compagnon de mes fouilles. Avec lui j’ai couru les bois, croisant et saluant les arbres, comme le rappel de l’inéluctable complicité (et de ses limites) entre nous et la nature, émergence possible, promesse. Puis la matière terre s’est imposée, matière de toute « l’Histoire », pour toute histoire à raconter. Puis le fil de fer… matériau tout aussi dérisoire, qui de son trait noir suit du fil des histoires, fil de mon histoire… » Sylvie Van-Haeken : « Donner un visage à la terre c’est tout ce qui m’intéresse, je l’écrase, la sculpte et la modèle, afin de lui donner son propre visage, celui ou je fais passer mes émotions toujours avec beaucoup de tendresse, couleurs et craquelures. J’exerce depuis 1996, je travaille avec mes mains mais surtout avec mon cœur. »

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